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Se réveiller brusquement en pleine nuit avec un cœur battant rapidement, accompagné de peur et de confusion, est une expérience plus fréquente qu’il n’y paraît. Les crises de panique nocturnes, bien que intenses et perturbantes, peuvent provoquer une anxiété persistante même après leur fin.
Cependant, en comprenant mieux ces épisodes et leurs symptômes, il devient possible de prendre des mesures concrètes pour les gérer efficacement.
Lorsqu’une crise de panique nocturne survient, la personne se réveille en proie à une terreur intense. Elle peut être submergée par la peur qu’un événement catastrophique soit sur le point de se produire, ou même croire qu’elle est en train de mourir ou de faire une crise cardiaque. Bien que ces crises atteignent généralement leur intensité en quelques minutes, elles peuvent durer jusqu’à une heure (1).
Les crises de panique nocturnes se manifestent souvent lors de brefs réveils, lorsque la personne passe d’un sommeil léger à un sommeil profond, et sont plus fréquentes en début de nuit. Elles peuvent se déclencher sans raison apparente ou suite à un événement spécifique. Parfois, elles suivent un mauvais rêve, mais elles surviennent également sans cause identifiable (2).
Les crises de panique nocturnes sont fréquentes chez les personnes souffrant de trouble panique, une condition mentale caractérisée par des épisodes réguliers de panique et une peur persistante. Dans de rares cas, certaines personnes peuvent éprouver des crises principalement nocturnes.
Ces épisodes perturbateurs peuvent profondément affecter la qualité du sommeil, rendant l’endormissement difficile. À force de répétition, ils peuvent même engendrer une véritable appréhension à l’idée de se coucher. Les études montrent par ailleurs que les personnes sujettes à ces crises nocturnes ont souvent un sommeil insuffisant.
Les crises de panique nocturnes déclenchent les mêmes symptômes que celles qui surviennent pendant la journée. Cependant, des études indiquent que celles survenant la nuit peuvent entraîner des symptômes respiratoires plus prononcés. Les personnes concernées peuvent éprouver des difficultés à respirer, ressentir un essoufflement intense, ou avoir l’impression de s’étouffer ou de faire une crise cardiaque.
Selon le Manuel Diagnostique et Statistique des troubles mentaux (DSM-5), il existe 13 signes caractéristiques d’une crise de panique (3). Pour qu’une crise soit reconnue, il est nécessaire qu’une personne manifeste au moins quatre de ces 13 signes.
Les individus atteints d’une angoisse nocturne peuvent éprouver :
Bien que des recherches supplémentaires soient nécessaires pour affiner la distinction entre ces symptômes, les crises de panique nocturnes se distinguent souvent par une sensation accrue d’étouffement (4).
Le médecin peut recommander une combinaison de médicaments et de thérapies pour traiter les crises de panique nocturnes, en utilisant des approches similaires à celles employées pour les crises de panique diurnes (5).
Les options de traitement comprennent :
Il existe de nombreux médicaments pouvant être utilisés pour traiter l’angoisse nocturne, notamment :
Ces médicaments peuvent réduire la fréquence et l’intensité des crises de panique, et parfois les éliminer complètement. Leur efficacité maximale peut nécessiter six à huit semaines.
Utilisées pour soulager rapidement les symptômes graves, ces substances, comme l’alprazolam ou le clonazépam, présentent un risque de dépendance et de tolérance, rendant leur arrêt difficile.
Des médicaments comme le propranolol peuvent diminuer les symptômes physiques associés aux crises de panique. Ils sont souvent prescrits à utiliser au besoin, lors de la sensation d’une crise imminente.
La thérapie cognitivo-comportementale est une approche efficace pour soulager l’angoisse nocturne en agissant à plusieurs niveaux (6):
La TCC aide à repérer les pensées, croyances et comportements qui favorisent l’angoisse nocturne, comme la peur de ne pas dormir ou l’appréhension des cauchemars.
Le thérapeute aide à remplacer les pensées irrationnelles ou négatives (par exemple, « Je ne dormirai jamais cette nuit ») par des pensées plus rationnelles et apaisantes, réduisant ainsi l’anxiété.
La TCC inclut souvent des stratégies comme la respiration profonde ou la méditation de pleine conscience, qui apaisent le corps et l’esprit avant le coucher.
Les comportements d’évitement, comme fuir certaines situations ou s’isoler, peuvent renforcer l’angoisse. La TCC encourage une confrontation progressive et contrôlée de ces peurs, diminuant leur impact au fil du temps.
Le thérapeute peut enseigner des habitudes favorisant un sommeil réparateur, comme des routines régulières ou la réduction des stimuli anxiogènes avant le coucher.
Les crises de panique, bien que redoutables, suivent généralement un schéma prévisible : elles atteignent un pic ou un plateau, puis diminuent progressivement.
Pour mieux gérer une crise de panique, il est possible d’appliquer certaines méthodes permettant d’atteindre ce plateau plus rapidement et de retrouver un état de calme.
Le test de réalité peut être une stratégie utile pour gérer la désorientation ressentie lors d’un réveil au cours ou après une crise de panique. Dans de telles situations, il est essentiel de se rappeler que l’on est en sécurité.
Les experts proposent de se poser trois questions pour apaiser l’anxiété :
Par exemple, il peut être utile de se répéter : « Je suis dans ma chambre. Je viens de vivre ou je suis en train de vivre une crise de panique, mais elle va passer, et tout ira bien. Je suis en sécurité en ce moment. »
Les experts recommandent également de prendre quelques respirations profondes, d’allumer une lumière si nécessaire et de se recentrer sur la situation actuelle pour reprendre ses repères.
La distraction peut être une méthode efficace pour apaiser une crise de panique survenant au réveil, en détournant l’attention des pensées anxieuses.
Parmi les stratégies recommandées par Erickson figurent :
Ces exercices permettent de calmer l’esprit et de reprendre progressivement le contrôle.
Adopter des activités qui réduisent le stress, telles que la pleine conscience, la méditation, l’exercice physique, une routine de détente nocturne, une routine matinale ou une alimentation équilibrée, peut contribuer à diminuer le risque de crises de panique.
En cas de panique, il est essentiel d’être indulgent envers soi-même. Il faut considérer les crises de panique comme une réponse involontaire du corps à un stress ou à une anxiété extrême et non pas comme un échec personnel.
Il est préférable de reconnaître la crise comme une expérience temporaire et naturelle, qui peut être surmontée avec du temps, des stratégies de gestion adaptées et, si nécessaire, un accompagnement professionnel.
Il est également recommandé de consulter un professionnel de santé si les réveils nocturnes ou les difficultés à retrouver un rythme cardiaque normal sont fréquents, car cela pourrait indiquer d’autres problèmes, tels que l’apnée du sommeil.
Les crises de panique nocturnes surviennent soudainement pendant le sommeil, avec des symptômes similaires à ceux des crises diurnes, comme sueurs, tremblements et sensation de catastrophe imminente. Bien qu’alarmantes, elles ne sont pas dangereuses. Ces crises durent quelques minutes, mais le retour au calme peut prendre du temps.
Leur origine est incertaine, impliquant des facteurs comme la génétique, le stress ou des troubles médicaux sous-jacents. Un traitement, comme la thérapie cognitivo-comportementale ou des médicaments, peut aider à les gérer efficacement.
(1) National Institute Of Mental Health (NIMH). Panic disorder : when fear overwhelms. https://www.nimh.nih.gov/health/publications/panic-disorder-when-fear-overwhelms
(2) Roy-Byrne, P. P., Craske, M. G., & Stein, M. B. (2006). Panic disorder. Lancet (London, England), 368(9540), 1023–1032. https://doi.org/10.1016/S0140-6736(06)69418-X
(3) Diagnostic and Statistical Manual of Mental Disorders. https://doi.org/10.1176/appi.books.9780890425596
(4) Nakamura, M., Sugiura, T., Nishida, S., Komada, Y., & Inoue, Y. (2013). Is nocturnal panic a distinct disease category? Comparison of clinical characteristics among patients with primary nocturnal panic, daytime panic, and coexistence of nocturnal and daytime panic. Journal of clinical sleep medicine : JCSM : official publication of the American Academy of Sleep Medicine, 9(5), 461–467. https://doi.org/10.5664/jcsm.2666
(5) Craske, M. G., & Tsao, J. C. (2005). Assessment and treatment of nocturnal panic attacks. Sleep medicine reviews, 9(3), 173–184. https://doi.org/10.1016/j.smrv.2004.11.003
(6) Aslam N. (2014). Use of cognitive therapy for management of nocturnal panic. Journal of postgraduate medicine, 60(2), 206–207. https://doi.org/10.4103/0022-3859.132353
(7) Villines, Z. (2021, 3 juin). Can a panic attack be fatal ? https://www.medicalnewstoday.com/articles/can-you-die-from-a-panic-attack#can-you-die
(8) Sheikh, J. I., Woodward, S. H., & Leskin, G. A. (2003). Sleep in post-traumatic stress disorder and panic: convergence and divergence. Depression and anxiety, 18(4), 187–197. https://doi.org/10.1002/da.10066
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